Métamorphoses de la reine

 

Si, dans les contes de Perrault, la première place revenait aux femmes ?
Cendrillon s’appellerait Cendron, il serait un merveilleux jeune homme, et à l’heure fatidique de minuit (ici annoncée par talkie walkie) il irait offrir sa belle jeunesse… non pas à une quelconque princesse mais à la reine.

La femme de l’Ogre serait végétarienne, et bien affligée de ses sept petites ogrelettes aux quenottes trop avides et de cet époux tourmenté par un affreux instinct de mort.
De la forêt alors arriverait Poucet, mais il ne serait pas si petit,
et il saurait très bien comment aimer une femme…

À force d’intelligence joueuse, de violence sensuelle et de confusion suggestive
entre les mots et les choses, Pierrette Fleutiaux mérite qu’on dise désormais
d’elle : il était une fois un maître du fantastique.

Bertrand Poirot Delpech, Le Monde des livres ( 23 nov 1984 ).

Prix littéraire : Ce livre a obtenu le Goncourt de la nouvelle en 1985.

Extrait

Critiques

 


La première nouvelle du recueil Métamorphoses de la reine a inspiré La femme de l’Ogreun opéra composé par Monic Cecconi Botella (commandé par Radio France) sur un livret de Pierrette Fleutiaux.

 

metamorphose

Maison d'édition : GALLIMARD.
Collection : Blanche.
Première parution : 1984
Disponible en : Folio (2183).
Parution : 26-09-1990
ISBN : 92070702138


Nouvelles.
256 pages.